Continuerons-nous à apprendre les langues étrangères lorsque les technologies seront capables de tout traduire ?

Les technologies vont-elles tuer le métier de traducteur ?

 

Les technologies sont partout dans notre vie quotidienne. Qui n’a pas cherché la traduction d’un mot ou d’une expression sur Google ?

Les traducteurs eux même, utilisent pour beaucoup, l’informatique et des outils de TAO (traduction assistée par ordinateur) pour travailler et simplifier leurs tâches.

L’intelligence artificielle a intégré des règles de grammaires et enregistré des centaines de milliers de mots tout en améliorant les processus de traduction grâce à l’expérience.

Pourtant, les entreprises font toujours appel aux traducteurs. Les robots ne savent pas aussi bien apprécier le sens d’une phrase, ses subtilités…

 

Et dans le futur ?

 

Il existe déjà des oreillettes avec lesquelles deux personnes ne parlant pas la même langue peuvent tenir une conversation ensemble.

La traduction s’effectue quasi automatiquement. Ainsi, une personne parlant Anglais peut tenir une conversation avec une autre qui ne comprendrait que le Français. Les oreillettes The Pilot prend en compte 4 langues (Français, Anglais, Espagnol et Italien).

Une véritable révolution qui pourrait bousculer le monde de l’interprétariat, voire, à terme, l’apprentissage des langues en général !

 

Pourquoi doit-on continuer à apprendre des langues étrangères ?

 

La découverte d’une langue étrangère et son apprentissage reste une façon d’ouvrir son esprit vers d’autres cultures et d’améliorer sa compréhension de « l’autre ». L’apprentissage permet d’améliorer la créativité et de mieux appréhender les informations non explicites d’une conversation, d’un texte.

Petit plus non négligeable, des études ont montré que les personnes âgées qui parlent plusieurs langues sont moins susceptibles de développer des symptômes de démence sénile !

Pourquoi doit-on soigner la traduction de sa documentation d’entreprise ?

L’accès aux marchés étrangers peut être difficile du fait des barrières linguistiques. En effet, toute entreprise qui cherche à se développer à l’export est menée à traduire et adapter ses documentations commerciales, manuels techniques, sites internet et autres interfaces utilisateurs de logiciels.

 

Des différentiations culturelles à prendre en compte

L’entreprise qui se prépare à l’export a besoin de définir sa stratégie de communication pour le marché international. Standardisation, adaptation ou modifications partielles, l’entreprise a plusieurs choix devant elle. Le tout est d’adopter une traduction intelligente pour que la réception et l’interprétation du message au niveau local soit réussie.

Cultures, dialectes, traditions…l’environnement du pays dans lequel vous souhaitez exporter doit être considéré dans son ensemble afin de faciliter votre réussite. Des adaptations pourront être faites pour éviter des connotations négatives…que ce soit sur le nom de votre produit ou de votre entreprise !

 

Une traduction littérale ne suffit pas

Parfois, la traduction d’un document a beau être bien faite, cela ne suffit pas. Il est important de faire appel à des traducteurs professionnels afin de préserver le plus possible l’essence même du message original, sa force et son rythme.

Par exemple, l’entreprise Chrysler avait traduit littéralement leur slogan « Dart is power » (« Dart » étant le nom d’un des modèles de voiture de la marque et pouvant signifier « flèche ») en Espagnol. Le message s’était retrouvé complètement déformé et avait perdu tout sens.

La traduction littérale est donc généralement à bannir et peut poser de gros problèmes de communication sur les marchés étrangers.

 

Pour résumer

Les subtilités et spécificités de chaque langue par rapport aux autres sont telles qu’une simple phrase peut perdre toute sa valeur lors d’une traduction. Un risque important qu’une entreprise ne peut se permettre de prendre. D’autant plus si elle souhaite se développer à l’export et conquérir des marchés internationaux ! Il est donc important d’intégrer la diversité culturelle de vos potentiels acheteurs à l’autre bout du monde. C’est un premier signe de respect et de considération. Un pas décisif vers la réussite de vos projets internationaux.